• Ateliers "arts plastiques" avec Benedetta Segala :
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• Ateliers "mouvement" avec Lucia Carbone :
Au cours des premiers ateliers le travail du corps, la relation de la terre au ciel, la notion d'axe, sont extrèmement importants. Lucia veille à amener les enfants dans le plaisir du mouvement, en mettant particulièrement l'accent sur la conscience de leur corps en mouvement dans l'espace et avec l'autre. Elle aborde avec eux la notion de défaire certaines tensions inutiles au niveau corporel, pour les amener rapidement vers une qualité de présence, synonyme d'écoute et d'attention vis-à-vis d'eux-mêmes, de l'espace et des autres.
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• Le travail en art visuel en classe :
Le travail en art visuel met en relation l'intelligence et le corps, l'imaginaire, la sensibilité et la culture. Il offre à l'enfant des moyens d'expression au même titre que l'expression écrite ou poétique, que la danse ou l'expression musicale... mais sous d'autres formes.
Il lui permet de concrétiser ses idées et ses sentiments, d'inventer et d'apprendre à mieux se connaître. En utilisant une démarche "hypothético-déductive", l'enfant développe ses facultés d'analyse, de déduction, d'invention, de synthèse.
Les séances d'art visuel accompagneront donc ce projet, s'enrichiront des ateliers sur le mouvement avec Lucia, de ceux sur l'écriture du conte avec Nathalie et de ceux sur l'oralisation avec Christine, mais elles les alimenteront aussi, car les acquisitions se font par intéractions.
"Découverte et connaissance seront enrichies, ponctuées, renvoyées à d'autres domaines, d'autres apprentissages et donc consolidées." (Daniel Lagoutte, Les arts plastiques. Contenu, enjeux et finalités.)
Première séance en relation directe avec l'histoire inventée par les enfants : "territoires".
Dans un premier temps, les enfants ont réfléchi à ce qu'évoquait pour eux le mot "territoire" et ont laissé émergé des mots ou expressions : "trottoir, pouvoir, terre, terrain, terrier, morceau de terre qui appartient à quelqu'un, limites, territoire étranger, marquer son territoire..."
La lecture de la définition trouvée dans le dictionnaire a permis d'affiner encore les idées.
Mise en situation :
"Imaginez que vous faites un voyage dans le conte que nous créons. Sur quel territoire vous retrouvez-vous ? de quel personnage ? La mère et la fille, l'esprit de la sagesse ou l'esprit malfaisant ? Quelles sensations avez-vous (au niveau visuel, olfactif, tactile, auditif) ?"
Les enfants sélectionnent un territoire en secret, choisissent des matériaux et outils mis à leur disposition (papiers de toutes sortes, boîtes variées, plastiques, pages de magazines, papier aluminium, film étirable, cailloux, bois, raphia, tissus, pastels gras, gros feutres, colle....) et mettent en forme leur territoire.
Lors de la mise en commun, toutes les productions sont présentées et numérotées pour faciliter la discussion. Il s'agit alors de retrouver à quel personnage le "territoire" appartient. Chacun émet ses idées en faisant référence à ses sensations et essaie d'argumenter en prenant appui sur le langage plastique utilisé par le camarade (couleurs, lignes, formes, composition...).
Françoise Roman.
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• Ateliers "écriture du conte" avec Nathalie de Mazenod :
Très à l'écoute des enfants, Nathalie a mis en place des ateliers qui s'appuient sur des activités artistiques (musique, peinture, théâtre...) afin de développer la sensibilité, l'imaginaire et l'écoute de soi et de l'autre.
Les trois premiers jours de travail ont permis de dégager les héros, un personnage bénéfique et un maléfique, ainsi que d'autres groupes de personnages qui auront un rôle dans le conte et dont les liens ont été précisés. Le lieu de l'action s'est affiné au cours des séances.
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• Les ateliers d'écriture en classe
Parallèlement à la construction du conte dans les ateliers de Nathalie, des ateliers d'écriture ont été menés en classe pour développer plus finement certains passages de l'histoire.
Ces ateliers ont permis aux enfants de prendre conscience des aller-retour nécessaires lors de la création d'un texte pour assurer sa cohérence, de développer la pensée divergente mais ensuite de structurer les idées. Ils ont aussi permis d'accepter d'abandonner sa proposition ou de la modifier en fonction des idées du groupe, de se rendre compte qu'à plusieurs on peut aller plus loin, de jouer avec les mots pour créer des images poétiques, de développer l'écriture "sensible", celle où l'on donne un peu de soi.
"Au lieu d'apprendre d'abord pour faire ensuite selon un modèle d'application, on pose que l'on apprend parce que l'on fait et par ce que l'on fait." J.F. Halté (Pratiques n°36)
Cette phase d'écriture permet aux enfants de réinvestir des acquis antérieurs et les place aussi face à des problèmes à résoudre. C'est donc un moyen pédagogique d'atteindre ses objectifs.
L'intérêt que les enfants portent au projet fait que l'écrit prend un sens et devient un plaisir (même si cela reste difficile pour certains) au lieu d'une exigence scolaire. Chacun à son niveau donne des idées, critique, argumente ses positions et s'approprient des savoirs.
Extraits de textes produits :
"Dans la pénombre, les fleurs sont réveillées par les chuchotemnts des animaux installés sur la mousse. Une lumière bleutée éclaire le feuillage des arbres. Des morceaux de soleil s'installent tout autour des animaux. Les arbres silencieux écartent leurs branches pour mieux entendre les secrets dits par le conseil. Ils dégagent de délicats parfums pour éveiller les rosiers, les fraisiers, les églantiers. Et tous se penchent en laissant tomber de la poudre de vie".
"Au coucher du soleil, le ciel devenait en feu. C'était le moment préféré des enfants qui jouaient derrière un grand arbre. On pouvait entendre la mélodie du tam-tam, les chants des femmes et le bruit des perles autour de leur taille quand elles dansaient. Cette femme qui vivait en Afrique aimait partager ce moment avec ses amies et aimait voir sa fille sauter de joie lorsque son père arrivait du champ. Et dès que la lueur du soleil disparaissait, les nuages devenaient bleus, tout s'arrêtait et chacun repartait chez lui pour passer la nuit. Même le plus vieux des Baobabs s'endormait car il était légendaire".
Françoise Roman.
Les ateliers de Nathalie
RépondreSupprimerLa première fois on a imaginé les personnages
du conte elle nous a fait essayer des
instruments.On a aimé ces instruments mais ils
étaient fragiles.
mohamed et kais d'avignon .
Atelier avec Lucia
RépondreSupprimerOn aime l'atelier de Lucia, car nous faisons pleins de choses rigolotes, comme : quand nous dansons et que Georges nous filme pendant que nous faisons des mouvements en pensant à notre dos et aussi en s'assayant et en se levant.
Amina et Rania d'Avignon
Les ateliers de Lucia
RépondreSupprimerQuand nous avons l'atelier avec Lucia, nous
apprenons à se contacter avec le ciel pour ne
pas s'avachir. ça fait mal à mort.
Esteban et Mohamed d'Avignon
Dans le sateliers, Nathalie nous donne des
RépondreSupprimerconsignes d'un moment très agréable qui est
l'électricité. Ca nous a impressionné donc
voilà.
Anna et Chaïma d'Avignon
Les ateliers de Nathalie.
RépondreSupprimerAvec Nathalie c'est bien parce que on s'envoie des
message à la main.
Leila d'avignon
Les ateliers de Nathalie
RépondreSupprimerOn a aimé jouer avec les instruments de
musique.
On a aimé l'histoire du renard que Nathalie
nous a raconté.
On est content de faire ce projet.
Nathalie a fabriqué un ocarina
Farès et dylan d'Avignon
Les ateliers de Nathalie
RépondreSupprimerJ'aime faire la ronde avec Nathalie et les autres
parce que c'est un moment où on s'envoie un
message. J'aime qu'on nous filme.
Shayma d'Avignon
Les ateliers de Lucia
RépondreSupprimerJ'aime bien car on fait de la danse et aussi on
se déplace en gardant le papier coller grace au
vent et parce qu'on se tient bien. Mais ce que
je préfère c'est :
- Lucia car elle est gentille
- Georges avec la caméra,
- les deux !
- et ...
Je remercie Lucia pour le dos maisc'est un peu
dur! Tant pis !
Gwenaëlle d'Avignon
Le travail en arts visuels
RépondreSupprimerJ'ai enveloppé le territoire avec du papier
lisse,doux et blanc pour tromper celui qui
regarde :
il croit que c'est le territoire de l'esprit,
de la sagesse alors que c'est celui de l'esprit
malfaisant.
D'ailleurs on peut voir un petit peu de noir en
dessous.
Mehdi et Samy d'avignon
jaime beaucoup les ateliers avec lucia car sa ma appris de se concentrer et elle est trop gentille lucia
RépondreSupprimersalut et bien oui c'est encore moi oui moi enfin vous ne me reconnaissait moi la maman de chaima drider. J'ai beaucoup aime les photos de lucia ,l'atelier ecriture ,et l'art visuel Chaima a pu les voir elle etait tres contente de voir le travail .au passage jai telecharger les photos de lucia et les autres jespere que c'est pas illegale ( je rigole bien sur ) je tien a remercier du fond du coeur toute l'equipe qui fait se projet et les maitresses bien sur . je vous fais a tous de gros bisous et a bientot
RépondreSupprimersalem a li coum, bonjour ! S'avoir c'est vivre ,laisser dans l,ignorance c'est presqu'un homicide!!!L'intelligence c'est comme un parachute,Quand on en a pas on s,ecrase!!!j'esper du fond du coeur revoir la clase libanaise parmi nous !,bisous a tous chana
RépondreSupprimerj'aime travailler avec vous
RépondreSupprimerJad
j ai beaucoup aimer travaller avec vous et surtout avec nathalie et george
RépondreSupprimerlynn yamout
salut c'est madame drider j'adore l'extrait de texte produit c'est magique et sa a donne des idees a mes enfants de produire des textes tout seul merci encore bisous a tous
RépondreSupprimerBonjour! je suis très contente de vous rencontrer … j'ai beaucoup aimé travailler ce projet avec vous et surtout avec Nathalie et George j'espère vous voir l'année prochaine en CM2..
RépondreSupprimerJana
salut
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